Agravación del cuarto sofisma por la "encíclica" Pacem in terris.
En la Pacem in terris leemos: "El hombre que se ha extraviado en el error sigue siendo siempre un ser humano y conserva su dignidad de persona, que debe ser siempre respetada [...] Si los creyentes entran en relación con hombres a quienes se les impide creer, o teniendo una fe completa por concepciones erróneas, estos contactos pueden ser la ocasión o el estímulo para un movimiento que lleve a estos hombres a la verdad.
De la misma manera, las teorías filosóficas sobre la naturaleza, el origen y la finalidad del mundo y del hombre no pueden identificarse con movimientos históricos fundados en objetivos económicos, sociales, culturales o políticos, aun cuando estos últimos deban su origen a las ideas de la época y sigan inspirándose en ellas. . Una doctrina, una vez fijada y formulada, ya no cambia, mientras que los movimientos que tienen por objeto las condiciones concretas y cambiantes de la vida no pueden dejar de ser ampliamente influenciados por esta evolución. Además, en la medida en que estos movimientos están de acuerdo con los sanos principios de la razón y responden a las justas aspiraciones de la persona humana, ¿quién se negaría a reconocer en ellos elementos positivos y dignos de aprobación? Puede suceder, pues, que ciertos encuentros a nivel de realizaciones políticas, que hasta ahora parecían inoportunos o estériles, presenten ahora ventajas reales o las prometan para el futuro" 1.
Veamos ahora lo que nos dice el P. Sardá y Salvany: "Si bien es cierto que no debemos confundir el error con quien yerra, no podemos olvidar que el error es el mal del errante, en quien el error produce una disminución de la perfección y de la dignidad. El errante no puede ser valorado independientemente de su error, como si no fuera diferente de quien no se equivoca: no tiene la misma dignidad que quien se adhiere a la verdad." 2.
En cuanto a la distinción entre doctrinas filosóficas y movimientos históricos, observamos que, curiosamente, esta distinción sólo se ha aplicado con respecto al comunismo. De hecho, en el contexto político de Italia en el momento de la Pacem in Terris, todos entendieron que el "Papa" se refería al comunismo y a la cuestión de si era lícito cooperar con él.
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Aggravation du quatrième sophisme par l’"encyclique" Pacem in terris
Dans Pacem in terris, nous lisons ceci : "L’homme égaré dans l’erreur reste toujours un être humain et conserve sa dignité de personne à laquelle il faut toujours avoir égard [...] Si en vue de réalisations temporelles les croyants entrent en relation avec des hommes que des conceptions erronées empêchent de croire ou d’avoir une foi complète, ces contacts peuvent être l’occasion ou le stimulant d’un mouvement qui mène ces hommes à la vérité.
De même, on ne peut identifier des théories philosophiques sur la nature, l’origine et la finalité du monde et de l’homme, avec des mouvements historiques fondés dans un but économique, social, culturel ou politique, même si ces derniers doivent leur origine et puisent encore leur inspiration dans ces théories. Une doctrine, une fois fixée et formulée, ne change plus, tandis que des mouvements ayant pour objet les conditions concrètes et changeantes de la vie ne peuvent pas ne pas être largement influencés par cette évolution. Du reste, dans la mesure où ces mouvements sont d’accord avec les sains principes de la raison et répondent aux justes aspirations de la personne humaine, qui refuserait d’y reconnaître des éléments positifs et dignes d’approbation ? Il peut arriver, par conséquent, que certaines rencontres au plan des réalisations politiques, qui jusqu’ici avaient paru inopportunes ou stériles, puissent maintenant présenter des avantages réels ou en promettre pour l’avenir 1.
Lisons maintenant ce que nous dit le P. Sardá y Salvany : "S’il est vrai qu’il ne faut pas confondre l’erreur et celui qui erre, on ne peut pas oublier que l’erreur est le mal de l’errant, en qui l’erreur cause une diminution de perfection et de dignité. L’errant ne peut être évalué indépendamment de son erreur, comme s’il n’était pas différent de quelqu’un qui n’est pas dans l’erreur : il n’a pas la même dignité que celui qui adhère à la vérité" 2.
Quant à la distinction entre doctrines philosophiques et mouvements historiques, nous notons que, curieusement, cette distinction n’a été appliquée qu’à l’égard du communisme. En effet, dans le contexte politique de l’Italie à l’époque de Pacem in terris, tout le monde a compris que le "pape" faisait allusion au communisme et à la question de savoir s’il était licite de coopérer avec lui.
Citemos nuevamente a Romano Amerio:
"Para el catolicismo toda vida política está subordinada a un fin último supraterrenal, mientras que para el comunismo está enteramente ordenada al mundo y repudia cualquier fin ultraterrenal. Seamos cuidadosos: el comunismo no ignora este fin, como lo hace el liberalismo, sino que lo repudia. Si, pues, se condena el comunismo, la condena no afecta a los fines subordinados que persigue, sino a aquel objetivo último de una sistematización absolutamente terrenal del mundo, hacia el cual se orientan los fines subordinados, y que es incompatible con los fines de la religión. En realidad, cuando dos agentes que tienen fines últimos opuestos participan en la misma obra, no hay cooperación salvo en el sentido material, porque las acciones están calificadas por su fin, y aquí los fines son opuestos. El efecto total de la cooperación estará en última instancia de acuerdo con el fin de los cooperadores que hayan prevalecido.
También hay que notar que los elementos positivos que se ven en el movimiento son considerados en la encíclica como propios de la ideología comunista, cuando en realidad son, ante todo, valores religiosos, incluido el de la justicia natural, y que sólo adquieren su pleno significado y su plena fuerza cuando son reemplazados en el complejo de ideas religiosas. Parece, pues, que no basta reconocerlos, sino que es necesario reconocerlos como fragmentos de la verdad total y reivindicarlos para la religión a fin de restituirles el interés que les es debido. Ahora bien, este acto de reivindicación que sustrae al movimiento como si no perteneciera a él y que restituye a la religión lo que en ella aparece como justo y razonable, falta en la encíclica Pacem in terris" 3.
Ya que hablamos de comunismo, es interesante hacer referencia aquí a lo que escribió S.S. el Papa Pío XI: "Ellos [los comunistas] están tratando de infiltrarse incluso en asociaciones francamente católicas y religiosas. Así, sin abandonar ninguno de sus principios perversos, invitan a los católicos a colaborar con ellos en el terreno humanitario y caritativo, como dicen, proponiendo a veces incluso cosas enteramente conformes con el espíritu cristiano [...] Estad atentos, venerables hermanos, para que los fieles no sean engañados. El comunismo es intrínsecamente perverso y no se puede tolerar la colaboración con él bajo ningún concepto. 4
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Citons de nouveau Romano Amerio :
"Pour le catholicisme, toute la vie politique est subordonnée à une fin dernière supra-terrestre, tandis que pour le communisme elle est toute ordonnée au monde et répudie toute fin ultra-terrestre. Que l’on y prenne garde : le communisme ne fait pas abstraction de cette fin, comme le fait le libéralisme, il la répudie. Si donc le communisme est condamné, la condamnation ne frappe pas les fins subordonnées qu’il poursuit, mais cet objectif ultime de systématisation absolument terrestre du monde, vers laquelle sont orientées les fins subordonnées, et qui est incompatible avec les fins de la religion. En réalité, quand deux agents qui ont des fins dernières opposées, participent à la même œuvre, il n’y a pas coopération sinon au sens matériel, car les actions sont qualifiées par leur fin, et ici les fins sont opposées. L’effet total de la coopération finira par être conforme à la fin de celui des coopérateurs qui aura su prévaloir.
Il faut observer aussi que des éléments positifs que l’on voit dans le mouvement sont considérés dans l’encyclique comme propres à l’idéologie communiste, alors qu’ils sont d’abord valeurs de religion, y compris celle de la justice naturelle, et qu’ils n’acquièrent toute leur signification et leur force entière que lorsqu’ils sont replacés dans le complexe des idées religieuses. Il semble donc qu’il ne suffise pas de les reconnaître, mais qu’il faille les reconnaître comme fragments de la vérité totale et les revendiquer pour la religion afin de leur restituer l’intérêt qui leur revient. Or cet acte de revendication qui retire au mouvement comme ne lui appartenant point et qui restitue à la religion ce qui apparaît en lui, être juste et raisonnable, fait défaut dans l’encyclique Pacem in terris 3.
Puisque nous parlons du communisme, il est intéressant de se référer ici à ce qu’écrivait S.S. le pape Pie XI : « Ils [les communistes] tentent de s’infiltrer jusque dans des associations franchement catholiques et religieuses. Ainsi, sans rien abandonner de leurs principes pervers, ils invitent les catholiques à collaborer avec eux sur le terrain humanitaire et charitable comme on dit, en proposant parfois même des choses entièrement conformes à l’esprit chrétien [...] Veillez, vénérables frères, à ce que les fidèles ne se laissent pas tromper. Le communisme est intrinsèquement pervers, et l’on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui 4. »
Abundan los documentos romanos que prohibían cualquier colaboración con el comunismo 5, y el propio "Pablo VI", así como "Juan XXIII", al comienzo de su "pontificado", los aprobaron, incapaces de revertir la marea demasiado rápidamente.
La "encíclica" Pacem in Terris fue una traición doctrinal mucho más grave de lo que hubiera sido una nueva actitud práctica. Es quizás el legado más pesado que "Juan XXIII" dejó a la Iglesia. Aquí conviene citar lo que dice A. Riccardi: «El metropolitano Nikodim había subrayado la importancia del documento pontificio [Pacem in terris] que preveía la colaboración en vistas a la paz. “La base más segura de la paz es el amor”, escribió el obispo ruso [...] Los dos caminos del amor cristiano y de la amistad humana se unen para realizar la obra de la paz y de muchos hombres”. No es casualidad que Nikodim dedicara su tesis doctoral en 1970 a "Juan XXIII". El importante obispo ruso hizo un profundo examen de los documentos de "Juan XXIII" y elogió el compromiso del "Papa" con la paz. «Juan XXIII», escribe Nikodim, «nunca confundió la oposición teológica al ateísmo con una cruzada anticomunista. Al contrario, subrayó constantemente que las diferencias teológicas no podían ni debían ser un obstáculo para la colaboración común de todos los hombres de buena voluntad. 6 »
CONTINUARÁ...
[Ver notas abajo en francés]
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Les documents romains interdisant toute collaboration avec le communisme abondent 5, et "Paul VI" lui-même ainsi que "Jean XXIII", au début de son "pontificat", en ont approuvé, ne pouvant inverser le courant trop vite.
L’"encyclique" Pacem in terris a été une trahison doctrinale beaucoup plus grave que ne l’aurait été une attitude pratique nouvelle. Elle constitue peut-être l’héritage le plus lourd laissé à l’Église par "Jean XXIII". Il faudrait citer ici ce que dit A. Riccardi : « Le métropolite Nikodim avait souligné l’importance du document pontifical [Pacem in terris] qui envisageait une collaboration en vue de la paix. “La base la plus sûre pour la paix est l’amour, écrivait l’évêque russe [...] Les deux routes de l’amour chrétien et de l’amitié humaine se réunissent pour réaliser l’œuvre de la paix et du bien des hommes”. Ce n’est pas un hasard si Nikodim a dédié sa thèse de doctorat en 1970 à "Jean XXIII". L’important évêque russe y faisait un examen approfondi des documents de "Jean XXIII" et y exaltait l’engagement du "pape" pour la paix. “Jean XXIII, écrit Nikodim, n’a jamais confondu l’opposition théologique à l’athéisme, avec une croisade anticommuniste. Au contraire, il a souligné constamment que les différences théologiques ne pouvaient et ne devaient être un empêchement à la collaboration commune de tous les hommes de bonne volonté. 6 »
A SUIVRE...
[2] — Don Sarda y Salvany a traité magistralement la question dans son ouvrage Le libéralisme est un péché, au chapitre XXIII intitulé : « Convient-il, en combattant l’erreur, de combattre et discréditer la personne qui la soutient ? »(p. 99-100) : « De même que les idées ne se soutiennent en aucun cas par elles-mêmes, elles ne se répandent ni ne se propagent de leur seul fait ; elles ne pourraient, réduites à elles seules, produire tout le mal dont souffre la société. Elles sont semblables aux flèches et aux balles qui ne causeraient de mal à personne, si on ne les lançait avec l’arc ou le fusil. C’est donc à l’archer et au fusilier que doit s’en prendre d’abord celui qui veut mettre fin à leur tir meurtrier. Toute autre façon de guerroyer sera libérale, tant qu’on voudra, mais elle n’aura pas le sens commun. Les auteurs et les propagateurs de doctrines hérétiques sont des soldats aux armes chargées de projectiles empoisonnés. Leurs armes sont le livre, le journal, le discours public, l’influence personnelle. Suffit-il de se porter à droite ou à gauche pour éviter les coups ? Non, la première chose à faire, la plus efficace, c’est de démonter le tireur. [...] Les Pères que nous avons déjà cités fournissent la preuve de cette thèse. Les titres mêmes de leurs ouvrages disent hautement que dans leurs luttes avec les hérésies, leurs premiers coups furent dirigés contre les hérésiarques. Les œuvres de saint Augustin portent presque toutes en tête le nom de l’auteur de l’hérésie qu’elles combattent : Contra Fortunatum Manichœum ; Adversus Adamanctum ; Contra Felicem ; Contra Secundinum ; Quis fuerit Petilianus ; De gestis Pelagii ; Quis fuerit Julianus, etc. De telle sorte que la majeure partie de la polémique du grand docteur fut personnelle, agressive, biographique pour ainsi dire, autant que doctrinale, luttant corps à corps avec l’hérétique non moins qu’avec l’hérésie. Ce que nous disons de saint Augustin, nous pourrions le dire de tous les saints Pères. » (NDLR.)
[3] — Amerio, Iota unum, p. 229-230.
[4] — Encyclique Divini Redemptoris, du 19 mars 1937.
[5] — On peut citer en particulier le décret du Saint-Office du 1er juillet 1949, portant un certain nombre de peines d’excommunication à l’égard des contrevenants.
[6] — Riccardi A., Metropolita Nikodim, Uno scomodo ottimista, Roma, 1983, p. 247-248, 271.
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